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La flore intestinale ne se remet jamais de l’usage d'antibiotiques : la dégradation se transmet aux générations
futures
Heidi Stevenson
L’évidence montre que l'introduction à grande échelle des antibiotiques est dévastatrice pour la santé de nos enfants. C'est
peut-être la raison pour laquelle tant luttent pour respirer et sont incapables d’assimiler correctement la nourriture.
Une recherche montrant que les effets pervers des antibiotiques vont bien au-delà du développement des maladies résistantes aux médicaments. Pâtissant des
antibiotiques avec les bactéries inductrices de maladies, les bactéries bénéfiques ne se rétablissent pas complètement. Pire, la flore perdue par la mère est aussi perdue pour ses bébés. Les
bactéries intestinales bénéfiques perdues sont probablement un facteur majeur derrière la plupart des maladies chroniques connues aujourd'hui. L'usage continuel d'antibiotiques fait que chaque
génération goûte une santé moins bonne que ses parents.
Martin Blaser, l'auteur d'un rapport dans la revue Nature, écrit :
Les antibiotiques tuent les bactéries que nous voulons détruire, aussi bien que celles que nous ne voulons pas. Dans l’organisme des
gens, ces altérations permanentes des bactéries bénéfiques peuvent même accroître la sensibilité aux infections et aux maladies.
L'abus d'antibiotiques peut entretenir la hausse spectaculaire des affections telles que l'obésité, le diabète de type 1, la maladie
inflammatoire de l'intestin, les allergies et l'asthme, qui ont plus que doublé chez de nombreuses populations.
Nous avons à présent une documentation claire montrant que, hormis le développement de superbactéries, les effets globaux de longue
durée des antibiotiques sont terriblement dangereux pour la santé. S'adressant à ABC News, Blaser a déclaré :
Les antibiotiques sont miraculeux. Ils ont changé la santé et la médecine au cours des 70 dernières années. Mais quand les médecins
prescrivent des antibiotiques, cela s’appuie sur la conviction qu'il n'y a aucun effet à long terme. Nous avons vu des preuves suggérant que les antibiotiques peuvent altérer de façon permanente
les bactéries bénéfiques que nous hébergeons.
Notez l’expression de façon permanente. Sans parler des risques potentiels de l'usage occasionnel des antibiotiques, il semble à
présent que la médecine conventionnelle a créé plusieurs pandémies graves, dont certaines des pires maladies chroniques connues.
Le recours généralisé aux antibiotiques
Dans le monde industrialisé, au moment où le jeune atteint ses 18 ans, il ou elle a des chances d’avoir eu 10 à 20 prescriptions
d'antibiotiques. C'est un emploi abusif qui continue à l'âge adulte ; ils sont même nonchalamment prescrits aux femmes enceintes.
Le passage du bébé à travers la filière pelvigénitale, le moment où il est exposé à sa première dose de bactéries bénéfiques, fait
partie d’un accouchement normal. (Cela devrait donner à réfléchir à tous ceux qui envisagent un accouchement par césarienne, quand ce n'est pas absolument nécessaire.)
Quand le microbiote de la mère est déficient, son enfant né carencé. Des preuves semblent maintenant montrer que, dès qu’une carence
en probiotiques existe, elle n’est jamais récupérée et se transmet à travers les générations. C’est pourquoi, chaque génération est susceptible d’avoir une moins bonne santé que celle dont ses
parents ont joui.
Coûts des affections chroniques induites par les antibiotiques
Pour traiter cet état de maladie chronique, le coût des soins de santé ne fait que monter. Considérons l'état de la pandémie de
diabète et d'asthme chez les enfants d'aujourd'hui. Très rares il y a 50 ans, ces maladies sont dorénavant littéralement routinières. Pourtant, on continue à se focaliser sur le traitement – qui
garnit de plus en plus les poches de la grande industrie pharmaceutique et des médecins.
La recherche des causes est pratiquement ignorée, même face au taux croissant de maladies chroniques. À la place, le soin est la
référence. Des méthodes toujours plus toxiques de suppression des symptômes, tout en cachant les effets indésirables, sont recherchées et préconisées aux victimes de la médecine
conventionnelle.
Deux des fonctions les plus critiques en matière de santé sont radicalement compromises chez un nombre énorme d'enfants
d'aujourd'hui. La capacité à métaboliser les aliments et la capacité à respirer ont été volées de cette génération. Pourtant, le traitement qu'ils reçoivent pour leur mauvaise santé ne fait rien
pour l’améliorer. Il ne fait que masquer les symptômes et rendre les enfants encore plus malades !
Au top de ces dégradations, les enfants souffrent d'allergies, d'une incapacité organique à faire la différence entre les agents
inducteurs de maladies et les substances inoffensives. Ils souffrent de maladies auto-immunes, de l’incapacité de leur organisme à faire la distinction entre les substances étrangères et des
parties de leur propre corps.
Y a-t-il déjà eu une génération d'enfants dont la propre santé a été autant dévastée par le même système médical qui est soi-disant
responsable de sa santé ?
Les maladies iatrogènes
En grec, le mot signifie littéralement "provoqué par le médecin" (iatros : médecin ; génès : qui est engendré), ou par d'autres professionnels de la santé, par
exemple par un pharmacien.
Les affections iatrogènes sont des problèmes de santé dus à des erreurs médicales. Mort prématurée dus au diabète, à l'asthme, aux
allergies, aux troubles intestinaux chroniques ou au cancer, qui ont tous été documentés comme des conséquences de l’usage des antibiotiques.
Si nous devions ajouter toutes ces morts prématurées au compte de l’iatrogénèse, comme cela devrait être fait, il serait évident que
la médecine conventionnelle est le plus grand tueur et voleur de santé que le monde n’ait jamais connu. Et apparemment l'une des plus importantes causes de maladies iatrogènes sont les
antibiotiques, le plus commun des traitements distribués comme des bonbons.